Les Capitelles d’Aramon


3h00 / 6 km / balisage jaune / Dénivelé : 170m / Exposition : ensoleillé

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Accès au départ


Coordonnées : 43.900961, 4.690029

Le sentier débute au parking en haut du chemin de Sainte-Suzanne. Pour s’y rendre, au rond-point Yves Comar (sortie Aramon venant d’Avignon, en son centre une capitelle), passer sous la voie de chemin de fer, tourner à gauche puis à droite et remonter jusqu’au bout le chemin de Sainte-Suzanne.

Histoire de la mise en valeur du site


En 1998, quelques habitants aramonais, passionnés de vieilles pierres, décident de réhabiliter un ancien sentier où demeurent quelques vestiges de capitelles ayant servi au siècle dernier de réserves et d’abris pour les récoltants d’olives du village. En effet, l’une des cultures principales d’Aramon fut à partir du Xème siècle, l’olivier dont toutes les collines environnantes étaient couvertes.

En 1999, l’Office de Tourisme d’Aramon a créé un groupe de bénévoles qui a commencé les premiers travaux de défrichage afin de retrouver ce sentier délaissé par les habitants et où la nature avait repris ses droits. Ce groupe est alors composé d’une dizaine de membres. Ces derniers se sont mis au travail pour retrouver le tracé d’origine, le nettoyer et restaurer au fur à mesure les capitelles abandonnées et affaissées sur son parcours. Cet Office de Tourisme a ensuite été transféré à la communauté de commune du Pont du Gard et c’est l’association « Office de la Culture et du Patrimoine d’Aramon » qui a repris la responsabilité du groupe « Capitelles » qui compte toujours une dizaine de bénévoles.

En 2015, la municipalité a décidé de compléter cette oeuvre de valorisation du patrimoine local par la restauration d’un ancien four à chaux datant de 1878 et la création d’une table d’orientation.

Intérêt patrimonial


La richesse d’Aramon était due, dès le Xème siècle, à son port. Son positionnement idéal entre la Méditerranée et la ville de Lyon, sa proximité d’Avignon et ses terres papales et de la ville de Beaucaire avec sa foire réputée internationalement, en faisait un point névralgique pour la circulation marchande sur le Rhône. Un péage situé sur l’ancienne île de Carlamejean, face au village, obligeait les bateliers à payer une taxe sur les cargaisons transportées. Cela permettait aux seigneurs et coseigneurs d’encaisser des taxes importantes notamment sur le sel. Mais la production d’olives et plus précisément de la célèbre « picholine » à l’origine de la fabrication d’une huile très fine, a favorisé également l’enrichissement de quelques familles. À partir de cette époque et jusqu’au XVIIIème siècle, les terrains de garrigue environnant le village ont été nettoyés et plantés.

Vie du site


Chaque année, plusieurs manifestations sont proposées autour du sentier, notamment :
  • à l’occasion d’ « Avril en balade » organisée par le pays Uzége-Pont du Gard, le groupe capitelles offre deux randonnées accompagnées assorties d’animations diverses ;
  • une soirée conviviale « contes et musiques » en juillet ;
  • l’organisation ponctuelle, en partenariat avec la Communauté de communes du Pont du Gard, de la « randonnée d’automne » avec comme thème majeur « la découverte des plantes de la garrigue ».

Le groupe « Capitelles » intervient régulièrement une demi-journée par semaine pour :
  • entretenir et nettoyer le sentier, cela consiste essentiellement à débroussailler les chemins, les alentours de capitelles, élaguer les branches gênantes et mettre en place des ouvrages facilitant la progression des randonneurs (escaliers, murets…) ;
  • reprendre des dégradations naturelles ou d’origine humaine (lors de chutes d’arbres ou de survenance de forts ruissellements, les ouvrages bougent, lors de prédations volontaires ou involontaires, les constructions, fragiles par leur montage à pierre sèche se déstructurent), le groupe intervient alors pour réparer ces dommages qui peuvent s’avérer conséquents ;
  • restaurer des capitelles anciennes, c’est à dire reprendre des bâtis effondrés mais dont les bases subsistent afin de les remettre en état et ainsi compléter notre patrimoine en pierres sèches.

Points d’intérêt


  • Le village comportant des hôtels particuliers du XVème au XVIIIème siècle, son église Saint-Pancrace, sa digue empierrée, etc.
  • Le château d’Aramon et son parc naturel de 7 hectares.
  • Le Moulin Neuf (ancien moulin à vent).
  • Le massif des Castillones et le GR 42A.
  • Les abris sous roche de Peyrequerode, la chapelle du Calvaire, la source de Dève et la source du Paradis.
  • L’ancienne carrière de pierres, route de Domazan.

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