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"Le lundi 20 juin à 18h30, la salle des rencontres de Claret a rassemblé plus de 50 personnes venues échanger sur la problématique des plantes aromatiques de nos régions. Étaient présents des Clarétains bien évidemment, des nouveaux et des anciens habitants, jeunes et personnes âgées, mais aussi des personnes de villages avoisinants et même plus lointains (région de Nîmes et Sommières). Ce rendez-vous organisé par le Collectif des Garrigues et l'association des Écologistes de l'Euzière s'inscrit dans une vaste démarche de réflexion participative sur l'avenir du territoire des garrigues gardoises et héraultaises. Les plantes aromatiques et notamment le thym sont un symbole identitaire des garrigues pour la majorité de la population. Mais que connaissons-nous de ces plantes ? Quelle est l'historique de la cueillette des plantes aromatiques en garrigue ?
Guillaume Bouguet et Philippe Gaultier de la société SVP Garrigue nous apportent des réponses claires et savantes grâce à leurs connaissances à la fois de chercheurs et de cueilleurs professionnels. Ils nous apprennent par exemple qu'il existe 6 variétés de thyms dans nos garrigues qui ne se reconnaissent que par leur odeur légèrement différente. Il y avait plus de 30 cueilleurs professionnels de plantes aromatiques dans nos garrigues héraultaises dans les années 50, il y en a moins de 5 aujourd'hui. Pourtant la demande de produits bio issus des plantes aromatiques ne cesse d'augmenter de nos jours. Y a-t-il donc un avenir pour la cueillette des plantes aromatiques dans les garrigues ? Le débat est lancé avec la salle. Très justement les difficultés de rudesse du travail et de la rentabilité sont abordées. Un bon cueilleur peut ramasser jusqu'au 90kg de thym en une journée, cela représentera au final plus que 18 kg de plantes séchées proposées en herboristerie. La raréfaction des grands espaces de garrigue favorables à ces plantes est également évoquée. Néanmoins, une bonne connaissance du terrain, des techniques et des débouchés peuvent être un atout pour les cueilleurs de demain. De plus, il existe de nombreuses complémentarités possibles avec d'autres activités comme le pastoralisme, la trufficulture, l'apiculture... La production d'huile de cade est également évoquée. Dernier lieu de production en France, Claret peut s'enorgueillir de cette activité de transformation un peu particulière de cet arbuste typique des garrigues : le cade. D'autant plus que cette activité est plutôt florissante et les projets sont nombreux comme l'acquisition d'un alambic pour réaliser de la distillation de plantes aromatiques...
Mais que seraient nos garrigues sans ses odeurs de thym ou de lavande aspic ? Le cueilleur de plantes aromatiques n'est pas seulement le témoin d'une époque révolue mais peut-être un métier des garrigues de demain..."
Présentation Power Point lors du rdv
Données d'organisation du rdv
Rendez-vous sur les plantes aromatiques - juin 2011
"Le lundi 20 juin à 18h30, la salle des rencontres de Claret a rassemblé plus de 50 personnes venues échanger sur la problématique des plantes aromatiques de nos régions. Étaient présents des Clarétains bien évidemment, des nouveaux et des anciens habitants, jeunes et personnes âgées, mais aussi des personnes de villages avoisinants et même plus lointains (région de Nîmes et Sommières). Ce rendez-vous organisé par le Collectif des Garrigues et l'association des Écologistes de l'Euzière s'inscrit dans une vaste démarche de réflexion participative sur l'avenir du territoire des garrigues gardoises et héraultaises. Les plantes aromatiques et notamment le thym sont un symbole identitaire des garrigues pour la majorité de la population. Mais que connaissons-nous de ces plantes ? Quelle est l'historique de la cueillette des plantes aromatiques en garrigue ?
Guillaume Bouguet et Philippe Gaultier de la société SVP Garrigue nous apportent des réponses claires et savantes grâce à leurs connaissances à la fois de chercheurs et de cueilleurs professionnels. Ils nous apprennent par exemple qu'il existe 6 variétés de thyms dans nos garrigues qui ne se reconnaissent que par leur odeur légèrement différente. Il y avait plus de 30 cueilleurs professionnels de plantes aromatiques dans nos garrigues héraultaises dans les années 50, il y en a moins de 5 aujourd'hui. Pourtant la demande de produits bio issus des plantes aromatiques ne cesse d'augmenter de nos jours. Y a-t-il donc un avenir pour la cueillette des plantes aromatiques dans les garrigues ? Le débat est lancé avec la salle. Très justement les difficultés de rudesse du travail et de la rentabilité sont abordées. Un bon cueilleur peut ramasser jusqu'au 90kg de thym en une journée, cela représentera au final plus que 18 kg de plantes séchées proposées en herboristerie. La raréfaction des grands espaces de garrigue favorables à ces plantes est également évoquée. Néanmoins, une bonne connaissance du terrain, des techniques et des débouchés peuvent être un atout pour les cueilleurs de demain. De plus, il existe de nombreuses complémentarités possibles avec d'autres activités comme le pastoralisme, la trufficulture, l'apiculture... La production d'huile de cade est également évoquée. Dernier lieu de production en France, Claret peut s'enorgueillir de cette activité de transformation un peu particulière de cet arbuste typique des garrigues : le cade. D'autant plus que cette activité est plutôt florissante et les projets sont nombreux comme l'acquisition d'un alambic pour réaliser de la distillation de plantes aromatiques...
Mais que seraient nos garrigues sans ses odeurs de thym ou de lavande aspic ? Le cueilleur de plantes aromatiques n'est pas seulement le témoin d'une époque révolue mais peut-être un métier des garrigues de demain..."
Présentation Power Point lors du rdv
Données d'organisation du rdv
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